Les casinos français vont mal

Publié le par Etienne Baudras

Les casinos français vont mal

Bonjour à tous, restons chauvins, parlons un peu de la France !

Autant vous dire que tout de suite c’est la crise pour tout le monde. Oui oui vous avez très bien lu même dans les plus grands groupes casinotiers !

Les trois groupes casinotiers :

Aujourd’hui le troisième casinotier français change de mains. Le contexte économique de Joa Groupe qui a en propriété une vingtaine de casinos en France, a été vendu. C’est les fonds d’investissements britannique Alchemy capital et le financier nord-américain Davidson Kempner.

La vente de Joa, d’après mes sources, est due à la renégociation de sa lourde dette. Le groupe cumulait environ 330 millions d’euros de créances. Cette créance a donc été convertie en capital, la dette est donc ramenée à 120 millions. Joa a donc réussi à débloquer une ligne de crédit de 30 millions d’euros pour ouvrir un casino à la Seyne-sur-mer cette année.

Joa Groupe n’est pas le seul à connaître des difficultés, Partouche aussi. Le groupe Partouche a été placé pendant neuf mois sous mandat ad hoc. Ils ont fini pas renégocier sa dette avec ses principaux créanciers.

Le leader des casinotiers, Barrière, a lui obtenu en juin dernier un prêt syndiqué auprès d’un pool d’investisseurs. Les chiffres sont totalement fous ! Un montant de 325 millions d’euros doit être remboursé d’ici 2018. Le groupe Barrière préfère ainsi investir dans l’hôtellerie.

Pour vous situer seul le groupe Tranchant enregistre un endettement non significatif et tout les casinos ont un recul en terme de chiffres d’affaires (CA).

Les principales causes :

En se renseignant un peu plus par rapport à la baisse du chiffre d’affaire, on peut voir qu’il y a une baisse depuis 2006 à cause des nouvelles obligations qui ont été le contrôle d’identité à l’entrée et l’année d’après le tabac qui est proscrit dans tous les casinos français. Ces deux mesures ont couté l’équivalent de 20 % du CA d’après la Fédération des casinos de France. Les jeux en ligne et la crise conjoncturelle n’ont pas aidé les choses non plus.

Ces principaux problèmes pour les casinos ont causé de gros problèmes financiers à cause de leurs investissements toujours plus ahurissants effectués avant 2006. Je peux vous donner en exemple l’investissement du groupe Barrière qui a dépensé en 2005 quelque 100 millions d’euros pour ses casinos de Lille et Toulouse qui ont été ouverts en 2010, en pleine crise française.

Mauvaise répartition :

En France, il y a trop de casinos, ou plutôt ils sont mal répartis sur l’hexagone. La plupart se situent sur le littoral alors qu’en Ile-de-France il n’y a pas de concurrence car il y en a qu’un, celui d’Enghien-les-Bains. Le ministère de l’Intérieur se pose des questions par rapport à une réorganisation de la profession.

À demain pour un nouvelle article !

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